Livio Elia

Ses valeurs ? L’humain au centre. « L’enjeu de la robotisation et de la digitalisation est de servir à améliorer le quotidien, de libérer du temps pour favoriser la créativité et la réflexion. » Il favorise aussi la proximité et donc l’économie circulaire, ceci afin de limiter les impacts sur la planète.

CEO ESKENAZI

Né en 1962 à Turin, Livio Elia a grandi à Turin, une ville où il a étudié au Politecnico pour devenir ingénieur en mécanique et biomécanique en 1987. Il démarre sa carrière chez SKF, un groupe suédois actif dans les roulements. Parallèlement à cela, de l’âge de 17 ans à 29 ans, il va beaucoup voyager en Inde et au Brésil, principalement, en œuvrant bénévolement pour une ONG active dans le développement de projets agricoles. Chez SKF, il démarre comme ingénieur dans la R&D, puis passe à la production, puis aux ventes, au contrôle qualité, etc. En 2000, il prend la responsabilité d’un business unit. En 2007, il va suivre une formation en business administration à la London Business School. Enfin, de septembre 2008 à février 2010, il enchaîne avec la présidence de la business unit « Power Train and Steering ». Il dirige alors environ 2000 personnes dans cette division qui réalise quelque 600 millions d’euros de chiffre d’affaires. Après ces vingt années passées dans ce groupe suédois, il prend la direction du groupe Tivoly, une société familiale française basée en Savoie qui conçoit et fabrique des outils coupants et des accessoires électroportatifs. Depuis peu, la holding a été acquise par Peugeot Frères.

Livio débarque à Genève chez Eskenazi en septembre 2015. « Je voulais œuvrer dans une société à taille humaine et où la totalité des moyens est mise à disposition de l’humain, et non l’inverse. » A cette fin, il a procédé à la numérisation de la société. Désormais, les clients peuvent sélectionner plus facilement ce qu’ils veulent via le site web de la PME familiale. D’ailleurs, près d’un tiers des commandes viennent désormais via le web. Fondée en 1916, Eskenazi est active dans une niche : les produits de coupe pour l’horlogerie, le secteur médical et la machine-outil. La société emploie une quarantaine de personnes dans ses locaux de Carouge. A côté de cela, Livio Elia est au Conseil Economique de la CCIG et il préside l’Union Industrielle Genevoise depuis septembre 2016. Ce supporter de la Juve, pratique encore le ski, le golf et le vélo et aime aller courir sur les circuits en dizaine de fois par année.

La réalisation dont il est le plus fier ?
Ce père de deux enfants est particulièrement fier de ses enfants, dont l’un l’a rejoint pour œuvrer à la digitalisation d’Eskenazi.

“Genève est un lieu où l’on peut avoir des échanges plutôt libres. Cela permet d’analyser les choses sous un autre prisme. Le Cercle est un lieu privilégié pour se détacher des contraintes temporelles et s’inspirer des expériences des autres.”

Livio Elia