Ses valeurs ? Il aime apprendre, c’est ce qui le motive le plus. La résilience.
CEO banque piguet Galland & cie sa
Né en 1969 à Lyon, Olivier Calloud est un pur savoyard ayant grandi à Aix-les-Bains. Après son bac, il part à Paris pour des études littéraires, pour finalement changer de voie un an plus tard pour faire Sciences politiques. Ayant achevé ses études en 1991, il démarre chez Arthur Andersen dans l’audit à Paris. C’est avec cette casquette qu’il débarque en Suisse en 1994 pour ne plus repartir. Il devait œuvrer chez Arthur Andersen deux ans, mais au final il y restera jusqu’en 2000. Après cela, il a repris des études pour obtenir un MBA à l’INSEAD avant d’intégrer Lombard Odier en 2001 en tant que bras droit du responsable de l’asset management, soit de Serge Ledermann, juste après la fusion avec Darier Hentsch. Olivier décide ensuite de quitter LODH afin de mettre une certaine distance avec celle qui deviendra néanmoins sa femme. C’est ainsi qu’il est recruté comme Chief Operating Officer début 2005 chez Franck Galland, alors en mains d’une famille américaine. Lorsque cette banque est rachetée par Piguet, en 2011, il devient tout d’abord COO de Piguet Galland, puis CEO ad intérim en octobre 2011 et, dès avril 2012, CEO suite à la démission de Christopher Preston.


Sa première décision sera de regrouper les effectifs genevois (une centaine sur les 160 au total) sur un seul site, dans un nouveau bâtiment à l’avenue Peschier. Il est en charge de la stratégie voulue par l’actionnaire de référence, la Banque Cantonale Vaudoise, repositionner l’établissement sur le marché domestique. « Nous sommes passés de 40% de clientèle suisse à 80% ». Devenu Suisse voici dix ans, Olivier Calloud est marié et père de trois enfants. A côté de sa fonction au sein de la banque, il est président depuis 2020 des amis des Rencontres du 7e art au Capitole à Lausanne. Son rêve aurait été d’être libraire.
Sa réalisation dont il est le plus fier ?
Une marche en solitaire en Crête, d’Elafonissi à Chora Sfaktion qui a duré une semaine en septembre 2021, alors qu’il n’est absolument pas sportif. Il faut dire qu’il avoue un tropisme grec. Un pays où il se rend chaque année. Et sa mère était professeur de grec. Il prévoit de faire le Mont-Olympe à fin septembre 2022.
“J’aimerais créer au sein du Cercle une ambiance où l’on ne porte pas un masque, où l’on est soi-même. Il souhaite apprendre de l’expérience des autres.”
Olivier Calloud –