Ses valeurs ? La loyauté, l’honnêteté et l’engagement.
fondateur de watt law
Né en 1973 au Locle de parents droguistes, Vincent Tattini a grandi dans la cuisine que ses parents ont repris vers 1977 : L’Hôtel de la Vue des Alpes. Toujours au travail, ses parents l’envoient en internat chez les Chanoines de Saint-Maurice (VS) où il y suivra l’école secondaire, puis son collège. Entre temps, ses parents ont repris l’Auberge du Grand Pin à Peseux (NE). En parallèle, rentrant chez lui les week-ends, il va travailler dès l’âge de 16 ans jusqu’à 22 ans au New York à Neuchâtel, l’une des discothèques avant-gardistes de la Romandie à cette époque. Après avoir décroché sa maturité en Valais, il étudie le droit à Neuchâtel et à Zurich où il passe une année. Ayant fini ses études en 2000, il rentre pour rédiger son travail de mémoire et commence un doctorat en travaillant sur un projet de recherche du Fonds national suisse de la recherche. L’opportunité d’entrer au service de la Confédération au sein du nouveau service d’e-voting, il fonce à Berne en 2001. Pour des raisons organisationnelles, il se charge de terminer le rapport du Conseil fédéral sur le e-voting. En 2002, il quitte la Confédération et effectue son stage d’avocat dans une étude d’avocats à Genève et obtient son brevet en 2004.
Vincent Tattini part ensuite travailler pour le canton de Neuchâtel dans ce qui s’appelle le projet Marguerite. « Il s’agissait de la refonte des lois d’organisation judiciaire du canton ». Ce mandat va durer trois ans, soit de 2004 à 2007.
Son premier enfant étant né en 2007, il postule dans différentes études genevoises. C’est finalement l’étude Lalive, très active dans l’arbitrage international, qui le recrute. Il va s’y épanouir pendant 9 ans, bénéficiant d’une grande autonomie. Fin 2015, il décide de voler de ses propres ailes et ouvre en février 2016 ses cartons dans ses nouveaux locaux au 6 route de Malagnou. Il pensait commencer tout doucement mais au final, l’ensemble de ses clients vont le suivre. Dès lors, il recrute immédiatement 4 personnes. Aujourd’hui, il emploie une quinzaine de personnes, sans compter ceux d’autres sociétés où il est actif. Même s’il est très actif dans d’autres sociétés, il tient à préciser que « son activité principale reste son métier d’avocat. Il fait essentiellement l’accompagnement de sociétés, de clients privés et ce qui touche aux nouvelles technologies (legal tech). Cela étant, il exploite aussi une société qui gère environ 700 appartements. Et il a créé « 1it4U», pour solutionner les problèmes informatiques de ses clients. Une petite structure de deux personnes.
La réalisation dont il est le plus fier ?
Ses trois enfants, qui vont très bien.
“Je suis au Cercle juste pour le plaisir d’échanger sur nos expériences respectives.”
Vincent Tattini –